Tout dernièrement, il était possible de lire sur le Web, un article "santé" par lequel une équipe de chercheurs de l'Institut National du Vieillissement aux États-Unis, mettait en évidence que les sujets acariâtres, colériques s'exposaient aux risques de maladies cardiaques et d'accidents vasculaires cérébraux. Cette équipe fonde ses conclusions sur le fait que chez ces personnes, les parois artérielles du cou épaississent !
Pour cette analyse et ces conclusions, il fallait bien une telle recherche et des budgets sans doute très importants pour, au final, ne faire que VALIDER ce que la Médecine Traditionnelle Chinoise dit, évoque, démontre, rapporte, écrit depuis ... quelques siècles déjà !
En effet, la modification tissulaire des vaisseaux du cou n'est que la conséquence visible d'un processus plus interne qui concerne en premier chef les fonctions du système "Foie" avec les implications de celui-ci sur le sang, sa circulation (avec une résonance, notamment, dans la partie haute du corps : Shang Jiao), et le cœur, impliquant là, l'organe "cœur" lui-même, l'ensemble des vaisseaux, le Péricarde (considéré au niveau "Maître-Cœur", et non pas réduit au seul plan de l'enveloppe du myocarde) et le cerveau incluant la dure-mère. Les émotions étant chacune une énergie spécifique, qui se caractérise par des mouvements, actions toutes aussi spécifiques, ainsi une émotion comme la colère (rentrée ou non) qui persiste, dure dans le temps, finit par troubler diverses fonctions internes avec des interactions sur de nombreux plans (physiques, physiologiques, mentaux ...). Il n'est donc pas du tout surprenant que cela vienne affecter les vaisseaux du cou. Nous pourrions, sur ce même type de raisonnement, nous intéresser aux effets de toutes les émotions, comme des causes qu'elles pourraient être dans un certain nombre de maladies, cardiaques en effet (maladie de cœur !), respiratoires, rénales ... et même concernant les cancers !
Complémentarité ! Une aube prochaine apportera-t-elle ce jour où serait enfin reconnu, validé le sérieux, la sagacité, la pertinence, l'expertise et la profondeur des connaissances médicales traditionnelles chinoises et taoïstes ? En finira-t-on avec cette "apartheid" intellectuel et dogmatique ? Finira-t-on par mettre au premier plan l'intérêt des patients, des malades et non pas celui de clans ? Sortira-t-on de la pression du lobby des groupes pharmaceutiques et des dérives, parfois graves, que cela occasionne ? Il ne s'agit pas de jeter le bébé avec l'eau du bain ou un quelconque discrédit, mais d'ouvrir réellement le monde à la pluralité tant intellectuelle, technique, humaine qu'ethnique. Y a-t-il un homme, une race humaine plus importante qu'une autre ? Je pense que la Vérité, semée dans la nuit des temps, est répartie dans les multiples connaissances de l'Humanité, toutes ethnies confondus, hors du champ des différentes confessions, toutes respectables qu'elles soient.
Dans les mouvances de notre monde, bien des maux guettent l'humanité. Ici ou là, de nombreuses catastrophes endeuillent des populations, des régions, des pays. De nombreuses maladies ne cessent d'apparaître. L'on disait dernièrement que de nouvelles bactéries, résistantes aux antibiotiques, se font jour, notamment en milieu hospitalier. Est-ce le résultat des effets liés à nos chimies ? A cause des manipulations génétiques, moléculaires ... ? Il est tôt pour le dire. Mais nous ne pouvons ignorer les faits.
Je pense personnellement que la Médecine Traditionnelle Chinoise fait partie de l'arsenal médical, thérapeutique avec lequel il faut compter pour lutter contre ces maux. Mais voilà ! Entre les possibles, les intérêts et les idéologies ou autres confréries la route qui mène à la complémentarité est longue et semée d'embuches de toutes sortes, et notamment celle de ne pas confondre, ni de faire l'amalgame entre les connaissances taoïstes de la Chine (qui longtemps, très longtemps influença le monde dans de très nombreux domaines dont celui de la médecine) et la Chine dite communiste !
A notre niveau cependant, il nous faut continuer à travailler avec pugnacité et humilité, approfondir nos connaissances sans relâche, éprouver nos compétences, murir nos réflexions techniques, élargir, nous aussi, notre champ de connaissances en nous intéressant également aux données modernes, et être prêts à ce changement.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire