GUANG DI

GUANGDI

GUANGDI ! Au 24ème jour de la 6ème lune, en Chine et dans la communauté chinoise (en général) on célèbre ce personnage historique. Qui est-il ?

Héros des trois royaumes

Originaire du Shan Xi, il est né dans la ville de Kie Lang ,le 13 de la cinquième lune, sous le règne de Heou Han Ling Ti de la dynastie de Kouang Ho. Originellement c’était Guan Yu (surnommé aussi “le beau favori”) héros des trois royaumes. Il se lia avec Zhang Fei et Liu Bei par un serment de fraternité qu’on a appelé "le serment du Jardin des Pêchers." Il mena une vie exemplaire, remplie d’exploits et d’actes vertueux. Un général du nom de Sun Quan finit par le capturer et l’exécuter.

Pilier du Ciel

 L'Empereur Shen Zong de la dynastie des Ming lui conféra le titre de Pilier du Ciel et de Proche du Royaume. À partir de là fleurirent dans toute la Chine des temples qui lui furent consacrés. On le considère évidemment comme le patron des soldats, mais aussi comme celui de la littérature, des richesses, de diverses corporations.

Personnage historique de l'époque des Trois Royaume, Guan Yu et héros de l'Histoire de cette période, Guandi est l'un des dieux les plus populaires en Chine. Elevé au rang de bodhisattva par le bouddhisme, il a été érigé en modèle de vertu par le confucianisme qui voit en lui le « saint guerrier » (wusheng 武聖) faisant le pendant au « saint lettré » (wensheng 文聖)  Confucius.

Le personnage de Guan Yu tel qu’il apparait dans l’histoire et la littérature incarne toutes les vertus traditionnelles, particulièrement la fidélité (à la parole donnée, à l’Empereur, aux amis), l’esprit chevaleresque, le courage et la maîtrise de soi.

 Huit mots pour code de vie :

On résume les exploits de sa vie en huit mots : Probité, Grandeur, Honneur, Fidélité, Sincérité, Droiture et Courage : "Zheng, Da, Guang, Ming, Zhong, Zheng, Yi, Yong".

 

En Occident, Guan Yu est parfois appelé « Dieu taoïste de la guerre », dû au fait qu'il s'agit de l'un des généraux chinois les plus célèbres. Cependant, il diffère des divinités guerrières par le fait qu’il ne bénit pas forcément ni exclusivement les combattants, mais ceux qui font preuve de fraternité et de droiture et de qualités humaines.